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Les biais cognitifs en entreprise : comment les serious games aident à les déjouer

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    Studyo
  • il y a 1 jour
  • 2 min de lecture

Dans un contexte professionnel, nous aimons croire que nos décisions reposent uniquement sur des faits et une analyse rationnelle. Pourtant, la recherche en sciences cognitives prouve le contraire : nos choix sont régulièrement influencés par des biais cognitifs.


Ces raccourcis mentaux, utiles dans certaines situations, deviennent problématiques lorsqu’ils freinent la collaboration, déforment l’évaluation des risques ou alimentent des conflits internes.


Les serious games constituent un outil puissant pour rendre ces biais visibles et donner aux équipes des moyens concrets de les dépasser.


Serious game et biais cognitifs

1. Qu’est-ce qu’un biais cognitif ?

Un biais cognitif est une distorsion dans le traitement de l’information.

  • Le cerveau simplifie une situation complexe pour gagner du temps.

  • Mais ce raccourci conduit à des jugements partiels, voire erronés.


En entreprise, cela influence :

  • La communication interservices.

  • La prise de décision managériale.

  • La gestion de projets et de priorités.


2. Les biais les plus fréquents en entreprise

  • Biais de confirmation : rechercher uniquement les informations qui confortent nos croyances.

  • Biais d’attribution : surestimer les fautes des autres et minimiser les nôtres.

  • Effet d’ancrage : accorder trop d’importance à la première information reçue.

  • Biais de disponibilité : juger une situation sur des souvenirs récents ou marquants, plutôt que sur des données fiables.

  • Effet tunnel : se concentrer sur un objectif restreint en négligeant la vision globale.


3. Pourquoi il est difficile de les identifier

Les biais cognitifs agissent de manière inconsciente.

  • Dans un climat professionnel tendu, les équipes ne les voient pas.

  • Les formations théoriques en psychologie cognitive sont souvent trop abstraites.


👉 Résultat : chacun reconnaît la notion de biais, mais peine à la relier à ses comportements quotidiens.


4. L’apport unique des serious games

Le serious game crée un environnement simulé mais crédible.

  • Les participants doivent prendre des décisions rapides, sous contraintes.

  • Leurs biais apparaissent immédiatement dans leurs choix, car les conséquences sont visibles en temps réel.

  • L’expérience génère des émotions (stress, fierté, frustration) qui favorisent la mémorisation.


👉 C’est un miroir accéléré : ce qui reste invisible dans la vie quotidienne devient évident dans le jeu.


5. Le rôle du débrief

Le débrief est la clé de l’apprentissage.

  • Le formateur aide les participants à nommer le biais observé.

  • Le groupe analyse comment ce biais a influencé leurs décisions.

  • Des outils concrets sont proposés pour les contourner (check-lists, reformulation, tour de table, distinctions faits/interprétations).


Exemple :

  • Dans une simulation de gestion de crise, une équipe ignore un signal faible car il contredit son hypothèse initiale → biais de confirmation.

  • Lors du débrief, ce biais est explicité et relié à une situation réelle de l’entreprise.


6. Bénéfices pour l’organisation

  • Prise de conscience collective : chacun voit ses propres réflexes en situation.

  • Langage commun : les équipes adoptent des termes simples pour nommer les biais.

  • Réflexes opérationnels : intégrer des pratiques anti-biais dans les réunions, les décisions ou la communication quotidienne.

  • Culture de la collaboration : moins d’accusations mutuelles, plus d’analyse objective.



Les biais cognitifs influencent inévitablement nos choix, mais ils ne sont pas une fatalité. En les rendant visibles grâce aux serious games, les entreprises transforment un frein invisible en levier d’apprentissage collectif.


👉 Et si vos équipes expérimentaient elles-mêmes cette prise de conscience dans un cadre immersif et sécurisé ?

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